Or donc (comme aurait dit Sacha Guitry), il se pourrait bien que Robespierre, lors des Etats-Généraux de 1789, ait fait la connaissance d'un mercier qui tenait boutique ou étal dans la rue des Deux-Portes ou la rue voisine "Rue au pain". Le mercier s'appelait Jean-Pierre Louvel et décéda à Trianon en janvier 1796.
Le 20 juin 1791, Robespierre se rendit à Versailles. Le club des Amis de la Constitution l'avait invité. Ce même jour, le père Louvel fait le trajet inverse afin de placer ses deux fils à l'Institution des Enfants de la Patrie, à Paris. Le mercier aurait-il bénéficié du carrosse de fonction du député Robespierre.
Toujours est-il que la famille Louvel était un endroit idéal pour y abriter un dauphin évadé du Temple. Des gens "normaux". L'employeur du père Louvel, ruiné dans son commerce, était devenu l'homme de confiance de la marraine de Louis-Pierre Louvel. Cette marraine était la veuve Belleville, jardinière en chef de Trianon depuis mai 1789 (date du décès de son mari).
Le père Louvel, veuf deux fois, avait une grande fille de 23 ans en 1794. Elle pouvait s'occuper de cet enfant qu'on a pu lui présenter comme l'un de ses frères de retour de Paris.